COMMUNIQUÉ DE PRESSE Rapport pluridisciplinaire de SOS Éducation
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Rapport pluridisciplinaire de SOS Éducation Éducation
à la sexualité à l’École :
De la prévention à la sexualisation précoceSOS Éducation publie un rapport d’analyse sur la question de l’éducation à la sexualité dans le cadre scolaire, de la prévention à la sexualisation précoce.
Fruit d’une réflexion pluridisciplinaire menée pendant 10 mois avec un comité d’experts renommés, ce travail d’analyse poussé décrypte le sujet à travers le prisme exclusif de l’intérêt supérieur des enfants et des adolescents. Sans moralisme, les enjeux sont analysés du point de vue du développement cognitif, affectif, psychique et sexuel des élèves, des petites classes aux lycéens. Les risques et les bonnes pratiques sont évalués et formalisés par plus d’une centaine de propositions et recommandations, rappelant que l’École doit instruire, protéger et surtout, ne pas nuire. L’École n’a pas vocation à exciter, à inciter, à gêner, ou encore à choquer. Si l’École a un rôle à jouer dans l’éducation à la sexualité, il ne peut être que complémentaire et non substitutif à celui des parents, et doit être parfaitement ajusté au niveau de maturité cognitif, psychique et sexuel propre à chaque âge de l’enfance. Ainsi il est expliqué par exemple qu’en dehors de situations concrètes sans enjeu affectif, « Un enfant de moins de 12 ans est incapable de prendre de la distance vis-à-vis des propos tenus par un adulte ayant autorité sur lui, il le croit sur parole ». Dans la partie dédiée à l’adolescence, le rapport développe le processus d’identification et d’individualisation, et interroge l’impact de la pornographie et d’une société du porno-chic : « La société idéalise le sexe, mais neutralise l’impact et les conséquences d’une relation charnelle » ; « La pornographie amplifie la rupture entre sexualité et affectivité, propage des pratiques sexuelles violentes, altère le rapport au corps par une représentation normative des pratiques sexuelles et de l’anatomie du sexe».